Skip to content
Featured Image

La proximité n’a pas encore dit son dernier mot en matière de nouveaux concepts. Depuis quelques années, ce circuit est en grand chantier chez les distributeurs afin de répondre aux demandes précises des consommateurs : localisation, rapidité et offre.

 

Avec un chiffre d’affaires de 11 milliards d’euros en 2017, le circuit proxi occupe 1,2 million de mètres carrés de surfaces commerciales restant encore très loin des hypermarchés (11,7 M m²) et supermarchés (7,2 M m²). Deux leaders se partagent plus de 70% des surfaces : Casino qui ne cesse de réinventer ses concepts et Carrefour dont les ventes en proxi ont progressé de 4,6% en 2018.

 

La proxi, le frigo des Parisiens

13,80 € : c’est le panier moyen dans le circuit proxi. La plupart des consommateurs choisit la proxi pour des achats de dépannage ou pour le snacking et les produits prêts à consommer. Selon Nielsen, ce sont les rayons boissons qui ont le plus de succès dans ce circuit : le rayon sans alcool occupe la première place pour la proxi urbaine tandis que le rayon alcool est le plus performant en proxi rurale.

Bénéficiant de la plus grande concentration d’enseignes de proximité, Paris se démarque avec des comportements consommateurs loin d’être uniformes. Ainsi, pour la plupart des Parisiens, les achats en proxi deviennent quotidiens, faute de place dans les placards ou le frigo. Les produits de snacking et les produits festifs tiennent également une place importante surtout grâce à la localisation de ces enseignes à proximité des bureaux.

La proxi, un lieu de vie

Ce n’est pas nouveau, plus on passe de temps dans un point de vente, plus on consomme. A partir de ce constat, les retailers mettent l’accent sur l’expérience client avec le développement de la restauration, de concepts hybrides et de services aux clients. Cette tendance touche également les enseignes de supermarchés de proximité qui modernisent et redynamisent leurs espaces afin de les transformer en lieux de vie.

Pour faire rester les clients le plus longtemps possible dans les enseignes de proximité, le nouveau concept de Casino, Le 4, propose un espace de coworking gratuit avec café et imprimante. Un concept qui bouscule la manière de travailler mais qui s’adapte parfaitement aux habitudes des jeunes actifs parisiens. Et la proxi ne s’intéresse pas qu’aux Parisiens : Franprix Opéra propose une conciergerie pour faire garder les clés de son domicile – parfait pour les touristes qui utilisent des sites de location comme Airbnb. Un autre concept pensé également pour les touristes, « …le drugstore parisien », associe pour la première fois un distributeur, Casino, et un industriel, L’Oréal.

La distri-ration, la recette gagnante de la proxi

La consommation hors domicile pèse 85 milliards d’euros, un marché non négligeable pour la proxi qui profite de cet engouement pour réenchanter l’expérience en magasin avec la « distri-ration ». Franprix qui souhaite devenir « la salle à manger des Parisiens » multiplie ses concepts en mettant en avant l’offre de restauration notamment avec son concept Darwin. De con côté, Carrefour souhaite lancer cette année un nouveau concept dédié à la restauration.

Avec tous ces nouveaux formats, les industriels doivent repenser leur offre mais également leurs mises en avant. Dans un contexte de distri-ration, animer les points de vente avec de la dégustation et des ateliers culinaires peut s’avérer gagnant pour tous les acteurs.

Le circuit proxi, auparavant abordé de la même manière que les autres réseaux de distribution, commence à être analysé de près par les industriels. Un exemple avec le groupe Danone qui développe une stratégie dédiée à la proximité. Le leader de l’ultra frais adapte sa démarche merchandising « Happy Shopping » au circuit proxi, après l’avoir testé et éprouvé dans les hypers et les supers.

Chez CPM, nous sommes conscients que le circuit proxi n’est pas un modèle duplicable, c’est pour cela que nous proposons des offres adaptées aux enjeux de nos clients.